• The balance of power between Europeans and South Americans has drastically shifted in favor of Europe since the Bosman ruling of 1995. Recent World Cups have mostly been won by European teams. A decisive turning point in this shift at the expense of South Americans was the Bosman ruling in 1995.

    The Bosman ruling originated from a dispute between Belgian player Jean-Marc Bosman and his club, RFC Liège. In 1990, Bosman wanted to leave his club, but at the time, the transfer process was far from simple. Indeed, even when a player’s contract had expired, the buying club still had to pay a fee to sign him. Dunkerque (a Ligue 2 club in France) wanted to recruit Bosman, but the fee demanded by Liège was too high, preventing the transfer from happening. Bosman took the case to the European Court of Justice, and on December 15, 1995, he won, giving birth to the famous Bosman ruling.

    This ruling stipulated that from then on, players were free to join the club of their choice once their contract ended. Moreover, players under contract could still move if their release clause was paid by the buying club. Finally, European clubs would no longer face restrictions on the number of European Union players allowed in their squads.

    Since the Bosman ruling, European nations have won 5 of the 7 World Cups played (71%), whereas before the ruling, South Americans had won 8 of 15 editions (53.3%). In the 7 World Cups before Bosman (1974–1994), Europeans had a record of 33.3% wins and 26.2% draws against South American national teams. In the 7 tournaments that followed (1998–2022), Europeans posted 40.7% wins and 24.4% draws.

    This law had beneficial consequences for all major European football nations (except England), as reflected in their World Cup performances since 1995. France won its first World Cup in 1998, benefiting from the fact that its best players were now playing in Europe’s top clubs, such as Zidane at Juventus or Djorkaeff at Inter Milan. By playing in these prestigious clubs, the French acquired the winning culture they had been missing. They fully reaped the benefits of the removal of restrictions on European players. Of the 22 French players crowned world champions in 1998, 15 were playing outside France, in Europe’s elite clubs.

    A little over a decade later, in 2010, Spain also won its first World Cup. Spanish clubs greatly benefited from the Bosman ruling, with the world’s best players joining La Liga. The two Spanish giants, Real Madrid and FC Barcelona, could rely on stars like Thierry Henry, Eric Abidal, Fabio Cannavaro, Pepe, Rafael van der Vaart, Ruud van Nistelrooy, and Arjen Robben—helping them win multiple Champions Leagues. Spanish players, in turn, improved by playing alongside the world’s best and ultimately captured the 2010 World Cup.

    Germany also progressed, winning its 4th world title in 2014. Several German players were based abroad: Sami Khedira (Real Madrid), Mesut Özil (Arsenal), André Schürrle (Chelsea), Lukas Podolski (Arsenal), Miroslav Klose (Lazio), and Shkodran Mustafi (Sampdoria). Their exposure to new tactical approaches in Europe’s top leagues helped raise the level of the national team.

    Beyond the traditional European powers, the Bosman ruling enabled the rise of new nations on the global stage. At the 2018 World Cup, 70% of Belgium’s squad played in the English Premier League. These players had significantly improved since leaving the relatively weak Belgian league. Belgium finished 3rd in 2018 (their best result ever) and rose to the top of the FIFA rankings. Croatia also emerged, reaching the 2018 World Cup final and the semifinals in 2022, despite having very few players in the Croatian first division. Other nations such as Switzerland, Portugal, Denmark, and Sweden could also rise in future international tournaments as a result of this law.

    The Bosman ruling greatly favored European national teams and reversed the balance of power with South America. This trend should become even more pronounced at the next World Cup in the USA, Mexico, and Canada, where teams such as Spain, France, England, Portugal, and Germany will be among the big favorites for the title.

    Khalil Hatem

    French Version :

    L’arrêt Bosman : tournant de la domination mondiale de l’Europe en coupe du monde

    Le rapport de forces entre européens et sud-américains a drastiquement évolué en faveur des européens depuis l’arrêt Bosman de 1995.

    Les dernières coupes du monde ont tourné dans leur majorité en faveur des européens. Un tournant de cette bascule au détriment des Sud-Américains aura été l’arrêt Bosman de 1995.

    L’arrêt Bosman est le fruit d’un litige entre le joueur belge Jean-Marc Bosman et son club, le RFC Liège. En 1990, Bosman voulait quitter son club mais à l’époque, la procédure pour changer de club n’était pas aussi simple qu’aujourd’hui. En effet, même si le joueur était en fin de contrat, le club acheteur devait à l’époque s’acquitter d’une somme pour enrôler le joueur. Dunkerque (club de Ligue 2 en France) voulait recruter Bosman mais la somme demandée par Liège était trop élevée, ce qui empêcha le deal d’aboutir. Bosman porta plainte à la cour de justice européenne et le 15 décembre 1995, il gagnait son procès, ce qui donna naissance à l’arrêt Bosman. Cet arrêt stipulait que désormais les joueurs étaient libres de rejoindre le club de leur choix à la fin de leur contrat. De surcroit, les joueurs pouvaient désormais changer de club, même s’ils étaient sous contrat, sous réserve du paiement d’une clause libératoire par le club acheteur. Enfin, les clubs européens n’auront désormais plus de limite du nombre de joueurs issus de l’Union Européenne au sein de leur effectif.

    Depuis l’instauration de l’arrêt Bosman, les Européens ont gagné 5 des 7 coupes du monde jouées (71 %), alors qu’avant l’arrêt les sud-américains en avaient gagnés 8 de 15 (53.3%). Au cours des 7 dernières coupes du monde jouées avant l’arrêt Bosman (1974 à 1994), les européens avaient un bilan de 33.3 % de victoires et 26.2 % de matches nuls dans les rencontres disputées face à des équipes nationales sud-américaines. Tandis que dans les 7 coupes du monde qui ont suivi l’arrêt (1998 à 2022), les européens ont un bilan de 40.7 % de victoires et 24.4 % de matches nuls.

    Cette loi a eu des conséquences bénéfiques pour toutes les grandes nations Européennes de football (à l’exception de l’Angleterre), comme en atteste leurs performances en coupes du monde depuis 1995. La France a gagné sa première coupe du monde en 1998, en profitant du fait que ses meilleurs joueurs jouaient désormais dans les meilleurs clubs européens comme Zidane à la Juventus ou Djorkaeff à l’Inter Milan. En jouant dans ces prestigieux clubs, les français ont acquis la culture de la gagne qui leur manquait. Ils ont donc pleinement profité de la fin de la limitation des joueurs communautaires dans les clubs. Parmi les 22 joueurs français qui ont été champions du monde en 1998, 15 d’entre eux ne jouaient pas en France mais dans les meilleurs clubs européens.

    Un peu plus d’une décennie plus tard (2010), l’Espagne gagnait son premier titre mondial également. Les clubs espagnols ont grandement profité de l’arrêt Bosman avec les meilleurs joueurs au monde rejoignant les rangs des clubs espagnols. Ainsi, les 2 géants espagnols (le Real Madrid et le FC Barcelone) pouvaient compter dans leurs équipes sur des joueurs comme Thierry Henry, Eric Abidal, Fabio Cannavaro, Pepe, Rafael Van der Vart, Ruud Van Niistelrooy, Arjen Robben… ce qui leur a permis de remporter plusieurs ligues des champions. Les meilleurs joueurs espagnols ont ainsi profité du contact avec les meilleurs joueurs au monde pour s’améliorer et gagner la coupe du monde en 2010.

    L’Allemagne a également progressé en gagnant son 4eme titre mondial en 2014. Plusieurs joueurs allemands jouaient leur football à l’étranger : Sami Khedira (Real Madrid), Ozil (Arsenal), Schurle (Chelsea), Podolski (Arsenal), Klose (Lazio) et Mustafi (Sampdoria). L’exposition de ces joueurs à de nouvelles approches tactiques dans les grands championnats européens a contribué à élever le niveau de jeu de la sélection.

    En plus des grandes équipes européennes, l’arrêt Bosman a permis l’émergence de nouvelles nations européennes sur l’échiquier mondial. Ainsi, lors de la coupe du monde 2018, 70 % du groupe de la Belgique évoluait dans la premier league anglaise. Ces joueurs ont énormément progressé depuis qu’ils ont quitté le relativement faible championnat de Belgique. Les Belges ont fini 3eme en 2018 (la meilleure performance de leur histoire) et sont premiers au classement FIFA. La Croatie a également émergé grâce a l’arrêt Bosman en atteignant la finale de la coupe du monde 2018 et les demi-finales de celle de 2022 avec très peu de joueurs évoluant en première division croate. Il y a également d’autres nations émergentes comme la Suisse, le Portugal, le Danemark et la Suède qui pourraient émerger en grandes compétitions internationales dans les années à venir des conséquences de cette loi.

    L’arrêt Bosman a grandement favorisé les équipes nationales européennes et a renversé le rapport de forces avec les sud-américains. Cette tendance devrait être encore plus accentuée au cours de la prochaine coupe du monde aux USA, au Mexique et au Canada, où des équipes comme l’Espagne, la France, l’Angleterre, le Portugal et l’Allemagne seront les grands favoris pour la victoire finale.

    Khalil Hatem

  • With statistics to back it up, comparing the careers of the two global football icons shows Messi has the edge.

    By winning the 2022 World Cup and collecting his eighth Ballon d’Or that same year, Lionel Messi took a decisive lead in his long-distance duel with Cristiano Ronaldo. With just a year or two left before both retire, the Portuguese star’s deficit seems insurmountable. Looking at their careers as a whole, the Rosario native comes out on top—especially when it comes to club achievements.

    Club Career: Messi’s Trophy Edge

    In terms of club titles, Messi has won 40 compared to Ronaldo’s 33. Narrowing the focus to the two most prestigious trophies—domestic league titles in Europe’s top five leagues (Spain, England, Italy, France) and the Champions League—Messi has collected 10 La Liga titles and 4 Champions Leagues. Ronaldo, meanwhile, has 7 league titles (3 Premier League, 2 La Liga, 2 Serie A) and 5 Champions Leagues.

    Messi, More Efficient Offensively

    Offensively, Messi also edges ahead. He has scored 881 goals in 1,139 matches (0.77 goals per game) compared to Ronaldo’s 932 goals in 1,275 matches (0.73 goals per game). As for assists, the Argentine has 429 (0.38 per game), far surpassing Ronaldo’s 301 (0.24 per game). That means Messi has been directly decisive (goal or assist) 1,310 times in 1,139 games (1.15 contributions per game), while Ronaldo averages 0.97.

    The explanation for Messi’s remarkable advantage in assists lies in his unrivaled vision of the game—his ability to unlock defenses and create decisive chances for teammates.

    The Unique Advantage of a Shared Era

    Comparisons between legends are often skewed by different eras (such as Pelé and Maradona) or by players competing in different leagues. The great advantage in comparing Messi and Ronaldo is that for nine seasons (2009–2018), they played in the same domestic and continental competitions, in Spain’s two biggest clubs (Barcelona and Real Madrid), both surrounded by world-class teammates.

    Across those nine years, Messi clearly came out on top in La Liga, winning 6 titles to Ronaldo’s 2. The league, contested over 38 matches, is arguably the most reliable measure of success. Ronaldo does hold the edge in Champions League wins during that period (4 to Messi’s 2). But Messi’s seven “La Liga Player of the Season” awards in those nine years tilt the balance decisively in his favor.

    Tactical Versatility: Messi’s Extra Dimension

    Thanks to his versatility, the 34-year-old Argentine is an unparalleled tactical asset. Messi can operate in five positions: center-forward, second striker, right winger, left winger, and attacking midfielder. Ronaldo’s tactical range is more limited, covering just three roles: left winger, right winger, and center-forward.

    National Teams: Messi’s World Cup Brilliance

    At the international level, both have lifted their continent’s top trophy—Ronaldo with Euro 2016, Messi with Copa América titles in 2021 and 2024. But the fairest comparison comes in the World Cup, where both faced opponents of the same caliber.

    Here too Messi comes out ahead: winner in 2022, finalist in 2014, and named Best Player of the Tournament in both 2014 and 2022. Ronaldo’s best World Cup finish was a semifinal in 2006, and he has never won a Golden Ball at the tournament.

    While Ronaldo leads in international goals (138, the world record) versus Messi’s 112, that advantage is tempered by the disparity between Europe and South America. Europe’s qualifiers feature many lower-tier nations, which allowed Ronaldo to pad his stats against weaker opposition.

    All told, Messi has pulled away decisively from Ronaldo, through both individual brilliance and collective achievements at club and national team level. Even a final World Cup triumph for Portugal would not be enough to overturn the balance in this historic rivalry.

    Khalil Hatem

    French version :

    Le duel Messi-Ronalo : « La Pulga » se détache

    En comparant, chiffres à l’appui, la carrière des 2 superstars du football mondial, Messi semble être le meilleur des deux.

    En remportant la coupe du Monde 2022 et son huitième Ballon d’or cette même année, Lionel Messi a pris une sérieuse avance dans son duel à distance avec Cristiano Ronaldo. A 1 ou 2 années seulement de la fin de leur carrière, le retard du portugais semble désormais insurmontable. Si l’on compare l’ensemble de leurs carrières, le natif de Rosario prend le dessus. Spécialement en ce qui concerne leurs parcours en club.

    En effet, en termes de titres gagnés dans leurs carrières en club, Messi en est à 40, contre 33 pour Ronaldo. Si on affine la comparaison en prenant en compte uniquement les 2 titres les plus prestigieux, à savoir le championnat national dans les 5 grands championnats mondiaux (Espagne, Angleterre, Italie et France) et la Ligue des champions, Messi a remporté 10 Liga et 4 ligues des champions alors que Ronaldo a gagné 7 titres nationaux (3 Premier League, 2 Liga et 2 Serie A) et 5 Ligues des champions.

    Messi, plus efficace offensivement

    Quant à leur efficacité offensive, l’Argentin est également un cran au-dessus. Messi a en effet en tout marqué 881 buts en 1139 matches (soit 0.77 buts par match) contre 932 buts en 1275 matches pour Cristiano Ronaldo (0.73 buts par match) pour le Portugais. En termes de passes décisives, l’octuple Ballon d’or en est à 429 passes décisives en 1139 matches (soit 0.38 passe décisive par match) contre 301 passes décisives en 1275 matches (soit 0.24 passe décisive par match) pour l’ancien joueur du Sporting Lisbonne. Ainsi, Messi a été efficace 1310 fois en 1139 matches (1.15 fois par match) contre 0.97 fois par match pour Cristiano. Explication footballistique de la nette supériorité de Messi en termes de passes décisives :  sa vision du jeu, à nul autre pareil dans l’histoire du foot, et génératrice de décalages clés pour ses partenaires dans les phases offensives.

    Une difficulté récurrente dans une comparaison entre 2 très grands joueurs est qu’ils ne soient pas issus de la même ère (c’est le cas par exemple pour Pelé et Maradonna), ou qu’ils n’évoluent pas dans le même championnat. Ce paramètre biaise forcément les comparaisons. L’avantage de la comparaison entre les deux cracks de ces deux dernières décennies est que pendant 9 saisons (2009à2018), ils ont pris part a exactement les mêmes compétitions nationales et continentales. De plus, ils évoluaient dans les 2 meilleurs clubs du championnat espagnol (le FC Barcelone et le Real Madrid), et pouvaient tout 2 compter dans leurs équipes sur d’excellents coéquipiers à tous les postes. Sur ces neuf ans, les performances du septuple Ballon d’Or sont nettement meilleurs. Le gain du championnat national (se jouant sur 38 matches) est l’indicateur le plus fiable de réussite. Messi a gagné 6 titres contre 2 seulement pour Ronaldo. Ronaldo a un avantage en Ligue des champions sur cette période, avec 4 titres contre 2. Mais les 7 titres de meilleur joueur de Liga, en 9 ans de concurrence directe, font clairement pencher la balance pour le capitaine de la sélection argentine.

    Fort de sa polyvalence, le joueur de 34 ans est aussi un actif tactique inégalable pour tout entraineur. En effet La Pulga peut évoluer à 5 postes différents : Attaquant de pointe, second attaquant, ailier droit, ailier gauche et milieu offensif. Quant à l’ancien joueur du Real Madrid, la palette tactique se limite à 3 positions : ailier gauche, ailier droit et attaquant de pointe.

    « La Pulga », performant davantage en coupe du monde

    En sélections nationales, les 2 rivaux sportifs ont remporté l’épreuve reine de leurs continents respectifs, à savoir l’Euro 2016 pour Ronaldo et la Copa America 2021 et 2024 pour Messi. Mais pour les départager, la comparaison serait d’avantage fiable si on se base sur la coupe du monde, qu’ils jouent tous les 2 face à des adversaires de même niveau. Et c’est une fois de plus l’octuple ballon d’or qui tire son épingle du jeu, grâce notamment à son titre en 2022, mais aussi à une efficacité supérieure sur l’ensemble des 5 coupes du monde qu’ils ont disputé. En effet, en plus de son titre en 2022, Messi a atteint la finale du mondial 2014, alors que Ronaldo n’a jamais fait mieux qu’une demi-finale (2006). De surcroit, Messi a été élu meilleur joueur de la coupe du monde en 2014 et 2022. Distinction jamais obtenue par CR7. Et si Ronaldo affiche de meilleures statistiques individuelles en sélection avec 138 buts (record mondial) contre 112 pour Messi, celle si sont à relativiser du fait que la zone Europe a un niveau plus hétérogène que la zone Amsud. Cette disparité a permis à Ronaldo de gonfler ses statistiques personnelles contre des nations excessivement faibles dans l’échiquier du football mondial.

    Au final, Messi se détache clairement de Ronaldo de par ses performances individuelles et collectives en club et en sélection. Même une victoire du Portugal pour la dernière coupe du monde de ces 2 grands joueurs n’inverserait pas la donne.

    Khalil Hatem

  • The quarter-finals of the 2025 UEFA Women’s European Football Championship — held in Switzerland since June 13 and concluding on July 13 — kick off on Wednesday. International Sports takes a look at the four matchups and gives its prediction for each.

    16th of July : Norway VS Italy

    The Norwegians have demonstrated throughout the group stage that they are solid, with three wins from three matches. They even secured a 4–3 victory against Iceland in the third group game with a rotated squad. This clearly shows that the team has more than just 11 competitive players, and this final win allowed key starters — including offensive stars Ada Hegerberg (Ballon d’Or winner in 2018) and Caroline Graham Hansen — to rest before their quarter-final clash against Italy.

    The Italians are not expected to pose much of a threat to the Norwegians, a historic giant in women’s world football, with a World Cup title in 1995. That said, Italy has nothing to lose after achieving their goal of reaching the quarter-finals — a feat they failed to accomplish in the last World Cup (2023) and the last Euro (2022), thanks in part to a win over Belgium and a draw with Portugal.

    Prediction: Norway to qualify for the semi-finals

    17th of July : Sweden VS England

    Although England — the defending European champions — are the bookmakers’ favorites to reach the semi-finals against Sweden, the Swedes have proven they have the talent, experience, and tactical discipline to beat anyone.

    Sweden topped their group in the first round, notably crushing Germany 4–1 in their final match. Players like Asllani, Rolfö, and Blackstenius form a highly complementary attacking trio capable of scoring against the world’s best. The team is also solid defensively, having conceded only 1 goal in the group stage.

    On the other hand, England showed inconsistent performances in the group stage, with a loss to France (2–1) followed by a commanding 4–0 win against the Netherlands.

    Prediction: Sweden to qualify for the semi-finals

    18th of July : Spain VS Switzerland

    Spain will face Switzerland on Friday in what is arguably the most one-sided quarter-final matchup. Even though Switzerland will enjoy home advantage, the Spanish — reigning world champions — were the best team of the group stage, boasting the best attack (14 goals scored). They could deliver a true footballing lesson to the hosts, given the vast difference in quality between the two sides.

    Offensively, Spain will once again rely on Alexia Putellas and Esther González to finish off their possession-based play, while Aitana Bonmatí will continue to orchestrate the midfield.

    Switzerland, who clinched their spot in the quarter-finals with a stoppage-time equalizer against Finland, will try to minimize the damage against Spain. But the task looks daunting.

    Prediction: Spain to qualify for the semi-finals

    19th of July : France VS Germany

    France entered this Euro with a slightly younger squad after head coach Laurent Bonadei chose to leave out longtime stalwarts Wendie Renard and Eugénie Le Sommer. This change has proven beneficial, as France topped the tournament’s “group of death” with wins over England and the Netherlands.

    With the second-best attack (11 goals) in the group stage, France will be favorites against Germany on Saturday.

    The Germans — eight-time winners of the competition — are not in their best form this year, and currently have the weakest defense among the 8 remaining teams, especially after a heavy 4–1 defeat to Sweden in the group stage.

    Prediction: France to qualify for the semi-finals

    FRENCH VERSION

    Des quarts de finale alléchants à l’Euro 2025

    Les quarts de finale des championnats d’Europe de football féminin 2025 -qui se tiennent en Suisse depuis le 13 juin et qui s’achèveront le 13 juillet – débutent mercredi. International Sports fait un tour d’horizon des 4 affiches en déterminant son favori pour chaque match.

    Mercredi 16 juillet : Norvège VS Italie

    Les norvégiennes ont montré au cours de ce premier tour qu’elles étaient solides avec 3 victoires en 3 matchs, avec de surcroit une victoire 4-3 face à l’Islande au cours du 3eme match de groupe, avec une équipe remaniée. Ceci prouve bien que cette sélection a plus de 11 joueuses compétitives et cette dernière victoire aura donc permis aux principales titulaires habituelles comme les 2 stars offensives Ada Hegerberg (Ballon d’Or en 2018) et Caroline Graham Hansen de souffler avant leur quart de finale face à l’Italie. Cette dernière ne devrait pas faire le poids face aux Norvégiennes, qui sont un géant historique du football féminin mondial, avec notamment un titre mondial en 1995. Toutefois, les Italiennes n’auront rien à perdre après avoir rempli leur objectif de passer le premier tour (performance qu’elles n’avaient pas réussi au cours du dernier mondial en 2023 et du dernier Euro en 2022), grâce notamment à une victoire face à la Belgique et un nul contre le Portugal.

    Pronostic : Qualification de la Norvège pour les demi-finales  

    Jeudi 17 juillet : Suède VS Angleterre

    Si les Anglaises, championnes d’Europe en titre sont les favorites des bookmakers pour passer en demi-finales face aux Suédoises, ces dernières ont prouvé qu’elles avaient le talent, l’expérience et la discipline tactique pour battre n’importe qui. La Suède a en effet fini première de son groupe en premier tour, en balayant notamment 4-1 l’Allemagne au cours du dernier match. Des joueuses comme Asslani, Rolfo et Blackstenius sont très complémentaires offensivement et peuvent marquer contre les meilleures équipes du monde. L’équipe est également solide défensivement avec seulement 1 but encaissé au premier tour. De leur côté, les Anglaises ont prouvé au premier tour qu’elles manquaient de stabilité dans leurs performances avec une défaite face à la France (2-1), puis une victoire face à la Hollande (4-0)

    Pronostic : Qualification de la Suède pour les demi-finales

    Vendredi 18 juillet : Espagne VS Suisse

    L’Espagne affrontera vendredi la Suisse dans le quart de finale le plus déséquilibré des 4 affiches. Car même si la Suisse aura l’avantage de jouer à domicile, les espagnoles, championnes du monde en titre, ont été la meilleure équipe de la phase de groupes avec la meilleure attaque (14 buts marqués) et pourraient donner une véritable leçon aux locales, tant la différence de niveau entre les 2 équipes est importante. Offensivement, l’Espagne comptera comme d’habitude sur Alexia Putellas et Esther González pour concrétiser leur jeu de possession, et Aitana Bonmati sera comme d’habitude leur métronome au milieu de terrain. La Suisse, qui a arraché sa qualification pour les quarts de finale, en égalisant dans les arrêts de jeu du dernier match de poule face à la Finlande, tentera de limiter la casse face aux espagnoles. Mais la tâche s’annonce rude.

    Pronostic : Qualification de l’Espagne pour les demi-finales

    Samedi 19 juillet : France VS Allemagne

    L’équipe de France s’est présenté à cet Euro quelque peu rajeunie, après que Laurent Bonadei ait décidé de se priver des cadres historiques Wendie Renard et Eugenie Le Sommer. Cette évolution a été positive pour l’équipe qui a fini en tête du groupe de la mort de cet Euro après des victoires face a l’Angleterre et la Hollande. La France, deuxième meilleure attaque (11 buts) de ce premier tour partira favorite face à l’Allemagne samedi. Les Allemandes, huit fois vainqueur de la compétition, ne sont pas au meilleur de leur forme cette année, et ont la pire défense des 8 équipes encore en lice, notamment après leur écrasante défaite face à la Suède (4-1) au premier tour.

    Pronostic : Qualification de la France pour les demi-finales

  • PSG had a superb season, winning four trophies, crowned by their first-ever UEFA Champions League title in May. The appointment of Luis Enrique, along with several decisive choices, largely explains this success.

    PSG achieved a historic quadruple on the European stage by winning the French league, the Coupe de France, the Trophée des Champions, and most importantly, the first Champions League title in the club’s history. The transformation of the capital club since 2023 has been impressive.

    The turning point in PSG’s success was the recruitment of Luis Enrique in 2023. With the Asturian at the helm, PSG finally found a coach capable of building a team in which all individual talents serve the collective. Upon his arrival, he chose not to keep Messi and Neymar. Mbappé left a year later. Although brilliant offensively, this trio unbalanced the team defensively due to their lack of tracking back and aggressive pressing on the opponent’s first pass. In fact, in the two seasons (2021–2022 and 2022–2023) when Paris fielded Messi, Neymar, and Mbappé together in attack, the club had its worst Champions League performances of the Qatari era, failing to go beyond the Round of 16 (matching its results in 2017, 2018, and 2019). By replacing these three players with the likes of Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Désiré Doué, and Khvicha Kvaratskhelia, Luis Enrique built a balanced squad.

    The End of the “Remontada” Era
    The team’s mindset has radically changed over the past two years, with players now fighting for 90 minutes and able to hold onto results. This was evident in the Champions League quarter-finals this season against Aston Villa, where PSG maintained a one-goal lead across both legs, under pressure in the closing stages of the return leg. Before Luis Enrique, PSG had been the laughingstock of Europe, famously knocked out by FC Barcelona in the 2016–2017 Champions League Round of 16 after losing the second leg 6–1, despite winning the first leg 4–0. A scenario never seen before or since in the competition. The club also suffered humiliating “remontadas” in the Champions League against Manchester United in 2019 and Real Madrid in 2022.

    One of Luis Enrique’s masterstrokes was repositioning Ousmane Dembélé as a central striker, although the former Barcelona player had spent his entire career as a winger. The result was incredible: Dembélé scored 35 goals and delivered 16 assists in the 2024/2025 season. This season alone, Dembélé scored nearly as many goals as he had in the previous six seasons combined at club level.

    A Young Team
    To implement his philosophy and tactical approach — where everyone attacks and everyone defends, with constant pressing — Luis Enrique assembled a young team, with 9 of the 11 starters aged 26 or younger this season. The two exceptions, essential for their experience and leadership, were Ousmane Dembélé (28 years old) and Marquinhos (32 years old).

    Another key player in PSG’s successful dynamic was Gianluigi Donnarumma. Previously guilty of several blunders in crucial moments in past seasons, especially in the Champions League, the former AC Milan goalkeeper was outstanding starting from the return leg at Anfield in the Round of 16. Luis Enrique managed to keep him under pressure by giving 17 starts to the second-choice goalkeeper Safonov this season.

    This PSG under Luis Enrique is reminiscent of the club’s first golden era on the European stage, from 1992–93 to 1996–97. Back then, Paris reached five consecutive European semi-finals, including a victory in the now-defunct Cup Winners’ Cup (C2) in 1995–96. In 1998, PSG topped the UEFA rankings (which, as is still the case today, took into account club performances over the previous five seasons). A feat that the current PSG has not yet matched, despite reaching four Champions League semi-finals over the past six seasons. But given the club’s current momentum — crowned European champions this season with a squad just starting its cycle — the Parc des Princes outfit has every chance of replicating the success of the 1990s team by continuing to shine in the Champions League in the years to come.

    FRENCH VERSION

    Le PSG 2025, patron du football européen

    Le PSG a réussi une superbe saison en remportant 4 titres, avec pour point d’orgue le titre de champion d’Europe acquis en mai, pour la première fois de son histoire. L’intronisation de Luis Enrique, avec plusieurs choix payants, explique en grande partie ce succès.

    Le PSG a réussi un quadruplé historique sur le Vieux Continent en remportant le championnat de France, la coupe de France, le Trophée des champions, et surtout la première Ligue des champions de son histoire. La mutation du club de la capitale depuis 2023 est impressionnante.

    Le tournant de la réussite du PSG aura été d’enrôler Luis Enrique en 2023. Avec l’Asturien, le PSG a enfin trouvé l’entraîneur capable de construire une équipe où toutes les individualités se mettent au service du collectif. Ainsi, dès son arrivée, il décide de ne pas conserver Messi et Neymar. Mbappé partira quant à lui un an plus tard. Ce trio, bien que plus que génial sur le plan offensif, déséquilibrait l’équipe en phase défensive, par leur manque de repli et de pressing agressif sur la première relance de l’adversaire. D’ailleurs, dans les deux saisons (2021-2022 et 2022-2023) où Paris a évolué avec Messi, Neymar et Mbappé comme titulaires conjointement en attaque, il a réalisé ses pires performances en Ligue des champions depuis le début de l’ère qatarie en ne dépassant pas le stade des huitièmes de finale (même performance qu’en 2017, 2018 et 2019). En remplaçant ces trois joueurs par des joueurs comme Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Désiré Doué et Kvicha Kvaratskhelia, Luis Enrique a construit une équipe équilibrée.

    La fin du temps des « remontada »
    L’état d’esprit de l’équipe a radicalement changé ces deux dernières années avec des joueurs qui se battent 90 minutes et savent désormais tenir un résultat. Ce fut le cas notamment contre Aston Villa en quarts de finale de Ligue des champions cette saison où le PSG a tenu un avantage d’un but sur l’ensemble des deux confrontations, dans une fin de match où il était sous pression au match retour. Avant Luis Enrique, le PSG avait notamment été la risée de l’Europe en se faisant éliminer par le FC Barcelone en 2016-2017 en huitièmes de finale de la Ligue des champions, en perdant le match retour 6-1, après avoir gagné le match aller 4-0. Un scénario jamais vu avant et depuis en Ligue des champions. Il a également subi de pathétiques « remontada » en Ligue des champions face à Manchester United en 2019 et au Real en 2022.

    Un des coups de génie de Luis Enrique aura été de replacer Ousmane Dembélé en position d’attaquant axial, alors que l’ex-Barcelonais avait évolué toute sa carrière en tant qu’ailier. Le résultat a été incroyable avec Dembélé qui a marqué 35 buts et délivré 16 passes décisives en 2024/2025. Ainsi, cette saison, Dembélé aura marqué presque autant que le total de ses six précédentes saisons réunies en club.

    Une équipe jeune
    Pour appliquer sa philosophie et sa tactique de jeu, où tout le monde attaque et tout le monde défend, avec un pressing constant, Luis Enrique a décidé de se doter d’une équipe jeune où 9 des onze titulaires avaient 26 ans et moins cette saison. Les deux exceptions, véritables gages d’expérience pour encadrer l’équipe, étaient Ousmane Dembélé (28 ans) et Marquinhos (32 ans).

    Un autre joueur clé dans la dynamique de succès du PSG est Gianluigi Donnarumma. Coupable de quelques boulettes dans des moments clés ces dernières saisons, notamment en Ligue des champions, l’ex-gardien du Milan AC aura été impérial à partir du match retour à Anfield en huitièmes de finale de Ligue des champions. Luis Enrique a su maintenir son joueur sous pression en titularisant le deuxième gardien Safonov à 17 reprises cette saison.

    Ce PSG de Luis Enrique rappelle la première période dorée du club de la capitale française sur la scène européenne de 92-93 à 96-97. Paris avait alors réussi à se qualifier pour cinq demi-finales de coupe d’Europe de suite, avec notamment une victoire en Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe (C2) en 95-96. En 1998, le PSG s’est classé premier au classement UEFA (qui, comme c’est encore le cas aujourd’hui, prenait en compte la performance des clubs au cours des cinq dernières saisons). Une prouesse que le PSG actuel n’a pas encore réalisée malgré le fait d’avoir atteint quatre demi-finales de Ligue des champions au cours des six dernières années. Mais au vu de la dynamique actuelle du club, qui a été champion d’Europe cette saison avec une équipe en début de cycle, les pensionnaires du Parc des Princes ont de bonnes chances de rééditer l’exploit de l’équipe des années 90, en continuant à briller en Ligue des champions dans les années qui viennent.

    Khalil Hatem